FRANCE,_DROME,_SAINT-PAUL-TROIS-CHATEAUX,_CATHEDRALE



Saint Paul Trois Chateaux

Saint-Paul-Trois-Châteaux

Une ville gallo-romaine

En 1996, les fouilles archéologiques réalisées sur cette place ont permis de mettre au jour une portion de l'enceinte gallo-romaine et une tour quadrangulaire. Au 1er siècle de notre ère, la ville d'Augusta Tricastinorum était cernée d'un rempart de près de 6 m de hauteur (fondations comprises) et de 1,64 m de large. La superficie de la ville atteignait alors plus de 42 ha. Le mur était constitué de "pierre du Midi", issue des carrières de pierre situées au sud de la ville, liée avec un mortier de chaux. L'enceinte était flanquée par endroits de tours quadrangulaires ou circulaires. Afin de pérenniser l'emplacement de ces découvertes sur la place, les pavés reprennent le tracé du rempart septentrional et de la tour quadrangulaire. Un tronçon du mur sud de la tour a été reconstruit pour matérialiser l'entrée de l'édifice. À l'époque médiévale, un vaste cimetière a été établi à cet emplacement autour semble-t-il de la basilique des Saint-Apôtres et Martyrs puis autour de la cathédrale. L'enceinte antique et sa tour ont alors été arasées.

L'ÉGLISE-CATHÉDRALE DE ST-PAUL-TROIS-CHATEAUX : UN BEL EXEMPLE D'ART ROMAN PROVENÇAL

Le XIIe siècle est une période marquante pour la cité. La construction de l'édifice commencée à l'est par le chour dans la première moitié du XIIe s'acheva au début du XIIIe siècle.
L'église est bâtie en un moyen appareil très soigné de pierre calcaire de Saint-Restitue. De nombreuses pierres portent les marques des tâcherons qui les ont taillées.
Constuites dans une zone funéraire - ainsi qu'en témoignent des fouilles récentes - la cathédrale fut probablement élevée à l'emplacement de la tombe du saint évêque Paul (VIe siècle ?).
L'évêché fut supprimé à la Révolution.
Classée Monument Historique sur avis de Prosper Mérimée en 1841, la cathédrale connut d'importantes restaurations au XIXe siècle.
L'ART ROMAN PROVENÇAL se rattache à une école qui s'est épanouie dans les territoires situes entre le Rhône et la Drôme, les Alpes et la Méditerranée.
La forme des chevets, l'emplacement des clochers, la composition des façades, le matériau employé, tout concourt à donner une physionomie particulière aux églises romanes de chaque terroir, tout comme fermes et maisons sont différentes dans chaque région.
Au XIIe siècle, la Provence traverse une des plus brillantes périodes de son histoire et connait une éclatante renaissance architecturale. A cette époque, l'évêché de Saint-Paul-Trois-Chateaux dépendait de l'archevéque d'Arles. L'autorité religieuse a contribué à la diffusion du courant artistique provençal dans le Tricastin.
L'Art Roman désigne, d'une manière générale, l'ensemble de la production artistique en Occident, de la fin du Xe au XIIe siècle, au cours duquel il fait place au gothique. Dans quelques régions, comme la Provence, il ne s'éteint qu'au XIIIe siècle.
Le style roman évoque avant tout une architecture religieuse dont les formes s'élaborent de façons diverses dans toute l'Europe. Il se caractérise par l'emploi de l'arc en plein cintre, mais aussi de l'arc brisé dans certaines architectures des XIIe et XIIIe siècles.
De la simple salle rectangulaire aux édifices les plus complexes, le plan est basé sur des formes symboliques : la croix latine, la croix grecque, le cercle. Dans l'art roman, chaque élément architectural ou décoratif extérieur de l'édifice correspond à son plan intérieur. C'est la correspondance absolue entre la structure et la forme.
Au Moyen Age tout est symbole et l'église même est symbole.
Sculpture, peinture, mosaïque, sont des signes parfois indéchiffrables aujourd'hui mais qui ont été mis là pour enseigner la parole divine.
A quelques exceptions près, l'anonymat est total dans l'art roman. C'est à Dieu que les artisans dédiaient leur ouvrage. Toutefois, parmi les marques de tâcherons de plusieurs édifices du Tricastin, certaines portent une "signature" : Stefa(nus) à Saint-Paul-Trois-Châteaux, Barbarinus fecit à Solérieux, Vgo à Saint-Restitut, Guillelmus et Bermondus à la Garde-Adhémar.

Ancienne Cathédrale

Cette grande église a été consacrée en l'honneur de Notre Dame et de Saint Paul au début du 13ème siècle.
Elle garda le rang de cathédrale du diocèse Tricastin (ou de Saint-Paul-Trois-Châteaux) jusqu'à la Révolution.
Dégradée pendant les guerres de religion, elle fut restaurée au XVIIème siècle puis retrouva son aspect primitif lors des importants travaux du XIXème.

Sur son emplacement situé juste à l'extérieur d'une vaste enceinte urbaine antique, s'élevait auparavant un édifica cultuel et funéraire de grande taille : une basilique funéraire dédiée aux Saints Apôtres et Martyrs.
Elle abritait le tombeau de Saint Paul, évèque du VIème siècle et patron de la ville.
Le siège cathédral était primitivement situé au centre de la cité antique (Augusta Tricastinorum).
Durant le haut Moyen-Age, la cité épiscopale s'est regroupée sur les pentes de la colline du château et a été entourée par le rempart actuel.
La nouvelle cathédrale fut construite à l'extérieur de la ville gallo-romaine, au coeur de la 'nouvelle' ville médiévale.
Un cimetière s'étendait jusque dans l'actuelle cour de la mairie.

La construction de la cathédrale s'est déroulée d'est en ouest entre 1120 et le début du XIIIème siècle.
Les travaux de construction débutèrent par le chevet qui est particulièrement riche en "marques de tacherons", symbole des ateliers des tailleurs de pierre payés à la tâche.
On notera l'absence d'ouverture côté nord, ce qui lui donne un aspect de forteresse, très spécifique de la plupart des églises romanes provençales.
Le projet de décoration, fortement inspiré de l'Antiquité comme dans l'art roman provençal, est resté inachevé (sculptures des parties hautes de la nef interrompues au début de la travée centrale, partie haute de la façade ouest).
Une mosaïque du XIIème siècle décore le sol de l'abside et les murs conservent des peintures murales du XIVème siècle.
Le porche sud a été transformé à l'époque gothique (construction de la chapelle "Notre-Dame l'Episcopale") et les vantaux des portes sud et ouest ont été mis en place au XVIIème siècle.
La façade sud a été la plus remaniée, suite à divers embellissements ou destructions. Le porche sud est érigé au 15ème siècle; les éléments architectoniques conservent des traces de peintures polychrome. A droite du porche, la chapelle gothique "Notre-Dame l'Episcopale", édifiée en 1460 par l'évêque Etienne Genevès, cache en partie le nef romane, plus visible à gauche du porche. Le décor de cette dernière est caractéristique du Roman Provençal par ses références à l'art antique : feuilles d'acanthe, pilastres, fausses ouvertures en plein cintre. On peut apercevoir sur les deux angles du bras du transept sud plusieurs bas-reliefs.

Visite guidée

CATHEDRALE DE SAINT PAUL TROIS CHATEAUX

PAROISSE CATHOLIQUE SAINT MARCELLIN EN TRICASTIN

Les caractéristiques de l'art provençal sont : Simplicité des plans, Harmonie des volumes, Dépouillement du décor, Perfection de la taille et de l'appareillage des pierres, Référence à l'antiquité et Absence d'ouverture au nord.

Cette cathédrale fait partie d'un ensemble paroissial dynamique : St Marcellin Champagnat en Tricastin composé de quatre communautés (9 communes). Ce précieux héritage du passé permet toujours de célébrer les grandes étapes de la vie et de vivre le rassemblement dominical.

Des modifications sont intervenues au cours des siècles, sans la défigurer.
Au milieu du XVème siècle, un porche gothique fut plaqué contre le porche sud.
En 1460, un petit enfant de choeur de Saint-Paul devenu prêtre puis évêque, Etienne Genèves, fit élever, au midi de l'église, une belle chapelle, gothique : Notre-Dame l'épiscopale, où il se fit enterrer. Cet édifice, après une excellente restauration, sert en particulier de chapelle de semaine.
A part le mobilier, la Révolution ne fut pas trop funeste à l'église.
Prosper Mérimée la fit restaurer et classer en 1841.
En 2000 des travaux de restauration pour retrouver le niveau initial du sol, ont permis de découvrir sept caveaux des XVIIème et XVIIIème siècles contenant environ 500 personnes. Les mosaïques ont été restaurées.

A L'EXTERIEUR
LA DECORATION EXTERIEURE donne une nette préférence au flanc méridional tourné vers la ville : triple arcade d'inspiration antique sur la nef, fronton antiquisant sur le transept.
Le côté sud de l'église est dominé par les façades gothiques d'une chapelle et du porche. La scène du tympan roman mutilé représentait l'Adoration des Mages.
Décentré sur le bras méridional du transept, le clocher a été remanié aux XVIIe et XIXe siècles.
Parmi les nombreuses marques de tâcheron, des pierres sculptées en taille de réserve figurent des personnages, des animaux, des signes du Zodiaque...
La façade occidentale frappe par son volume et sa sobriété. Le portail central est entouré de deux pilastres cannelés et de demi-colonnes. La décoration restée inachevée devait se teminer par un couronnement à fronton.
Le décor de la porte en plein-cintre reprend celui de l'entrée méridionale.
Comme beaucoup d'églises de la région, la cathédrale présente un côté nord aveugle. Le bras nord du transept est simplement décoré de bandes lombardes.
A l'est, le chevet est formé d'une abside principale à pans coupés entourée de deux absidioles demi-circulaires ouvertes sur les bras du transept.
Là encore, le décor se révèle très localisé et fouillé (autour des baies aveugles et de la fenêtre de l'abside, sur les pilastres et sur la corniche).
L'édifice de plan basilical est composé d'une nef centrale, de trois travées et de deux bas-côtés, d'un transept saillant et de trois absides.

Il faut arriver par la place de l'Hôtel de ville pour voir l'ensemble.
Au fond, à gauche, le porche méridional (A), plus à droite la chapelle Notre-Dame l'Épiscopale (B); devant vous le transept sud et le clocher (abritant 4 cloches) trapu, asymétrique, impressionnant toujours par sa masse, sa force et néanmions son élégance. Un curieux beffroi surmonte l'horloge.
Contournez l'église par la droite, c'est-à-dire l'orient, pour voir le chevet :
• les deux absidioles qui terminent les bas-côtés,
• la grande abside centrale à cinq pans (C), avec une fenêtre finement décorée et une corniche à modillons.
Le croisillon nord du transept est aveugle, mais enrichi d'arcatures sur ses trois faces. Admirez en même temps la multitude et la variété des marques des tâcherons que vous trouverez partout tant à l'extérieur qu'à l'intérieur.
Comme beaucoup d'églises de la région, la cathédrale présente un côté nord aveugle et pratiquement nu (D).
Puis allez maintenant devant la porte occidentale (E), qui frappe par son volume et sa sobriété, son fronton à l'antique, la pyramide de ses trois oculi de tailles inégales et de ses deux fenêtres, la porte centrale aux ciselures d'orfèvrerie, encadrée de demi-colonnes et de pilastres cannelés, font un ensemble incomparable.

A L'INTERIEUR
L'INTÉRIEUR, de vastes dimensions, illustre la rigueur et la majesté des constructions romanes (longueur de la nef : 28 m; largeur : 24.90 m ; hauteur de la voûte : 19 m).
La lumière pénètre dans l'édifice par les ouvertures percées dans la façade occidentale et par les fenêtres hautes de la nef centrale et du transept du côté sud.
La nef centrale est voûtée en berceau.
La communication avec les nefs latérales en demi-berceau se fait par de grandes arcades en plein-cintre.
Les nefs latérales n'ont reçu qu'un décor très fruste.
Le décor sculpté est remarquable notamment au niveau de l'étage haut de la dernière travée de la nef centrale; un faux triforium (ou fausse tribune) est orné de niches flanquées de petites colonnes. La corniche inférieure est décorée d'oves, de perles, de feuilles d'acanthe et de beaux rinceaux.
La frise qui court au-dessous figure un rideau dont les plis sont tendus aux extrémités par des personnages vêtus à l'antique.
La travée suivante séparée par deux demi-colonnes, est restée inachevée. Le décor est interrompu dès la seconde travée.
Aux angles de la nef centrale se trouvent les symboles du tétramorphe : l'aigle (saint Jean), le lion (saint Marc), le taureau (saint Luc), l'ange (saint Matthieu).
Aux retours de la corniche qui les surmonte on remarquera de beaux masques humains et zoomorphes.
Face à l'entrer méridionale, un des piliers de la nef présente un décor sculpté très mutilé (probablement de la fin de l'époque romane) : la Résurrection des Morts et le Jugement Dernier ?
La croisée du transept est couverte d'une coupole sur trompes.
Dans le choeur, la voûte en cul-de-four est rythmée de quatre nervures plates dans l'axe de colonnes à fûts cannelé ou torsadés, et chapiteaux d'inspiration corinthienne.
Le sol du presbyterium est pavé d'une mosaïque romane représentant parmi des motifs de rinceaux, d'entrelacs et de végétaux, les symboles des évangélistes (un a disparu) et la ville de Jérusalem, "JERUSALE".
Des peintures murales gothiques ornent plusieurs arcs et piliers.
Les bas-côtés sont flanqués de chapelles élevées postérieurement. Au sud, la chapelle gothique Notre-Dame l'Episcopale, fut édifiée en 1460 par Etienne Genevès, le seul évéque originaire de la ville, en l'honneur de la Vierge Marie.

La vue d'un admirable vaisseau à trois nefs de plan basilical s'offre à vous : 20,50 m de hauteur à la voûte en plein cintre.
Contemplez l'ensemble : sobriété, élégance, noblesse.
Abordons les détails, en commençant par le fond dans la nef centrale.
• Sur les premiers piliers, des peintures murales des XIVème et XVème siècles (scènes de la bible, dont une vierge à l'enfant).
• Dans la deuxième travée de gauche se situe l'ancien maître autel de 1663 en bois dore (Don de C. Ruffier, Évêque) surmonté d'un retable représentant l'évêque de St Paul atteint de la lèpre : St Martin des Ormeaux.
• Sur le deuxième pilier, un bas relief ancien présente le jugement dernier.
• En revenant au milieu de la nef votre regard attiré vers la gauche sera comblé : dans l'arcade de la troisième travée, sur une tribune, un buffet d'orgue de 1704 (don de l'évêque ROQUEMARTIN) et réalisé par le facteur Charles Boisselin d'Avignon.
• Au-dessus de l'orgue, une draperie de pierre tirée par des personnages, sous-tendent la corniche : et sur la corniche de ce faux triforium inachevé, le même décor se retrouve en face.
• Dans la troisième travée de droite s'ouvre la porte de la chapelle Notre-Dame l'Épiscopale très heureusement restaurée. Deux tableaux représentant des évêques, et un plus grand du XVIIème siècle représente un sujet rarissime "La Sainte Famille aux Fleurs".
• Derrière le troisième pilier à droite et en hauteur dans la nef de droite se situe un voûtain dont l'intrados est peint et représente un Christ en majesté entouré des Quatre évangélistes ou de leur symboles.
Considérez le choeur et son dégagement propre aux déploiements liturgiques et d'un éclairage de grande beauté soit le matin au soleil levant soit au milieu de la journée grâce aux ouvertures hautes perchées du transept sud.
• Vous noterez au centre mis en valeur, sous la très belle coupole. L'autel très sobre en pierre de Saint-Restitut (consacré par l'Évêque de Valence le 22 avril 2001). Il comporte sur sa face avant un médaillon représentant une branche d'amandier ou "l'Aguiado".
• A gauche près du troisième pilier remarquez l'ambon composé d'un support d'évangéliaire en bronze fixé sur un piédestal en pierre locale.
• Les fonts baptismaux sont posés à l'angle de séparation des deux absides et qui semble être un réemploi antique.

L'abside principale, en « cul de four », est à la fois très majestueuse et très équilibrée, on trouve sa soeur à St Restitut de taille plus modeste. Le décor de l'hémicycle est fait des cinq arcades classiques; du roman provencal, avec des colonnettes cannelées ou torsadées surmontées de chapiteaux d'une finesse extrême.

Les fouilles de l'an 2000 ont remis en valeur l'emplacement de la "cathédre" ou siège de l'évêque, l'autel et le prébytérium ou conseil des chanoine en hémicycle.

Mais prenez garde, ne marchez pas sur JÉRUSALEM, Cette mosaïque, récemment restaurée, â vos pieds, pourrait bien être contemporaine des deux premières croisades, elle daterait d'environ une trentaine d'années après la construction de la Cathédrale.
Vous pourrez maintenant, prendre le chemin du retour. Ne manquez pas de porter un regard sur la perspective de la nef telle qu'elle se présente encore à vous.

Il vous est conseillé de lever la tête et de regarder des multitudes de détails sculptés qui nous échappent dans un premier temps ou selon l'éclairage, par exemple des symboles représentant les évangélistes, le décor sculpté des hauts murs (des chapiteaux très fouillés, des " masques de grotesques ", etc.




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Saint Paul 3 Chateaux - Cathedrale, Construction (2e quart 12e)
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Saint Paul 3 Chateaux - Cathedrale, Contreforts nord
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Saint Paul 3 Chateaux - Cathedrale, Corniche cote est
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Saint Paul 3 Chateaux - Cathedrale, Cote est
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Saint Paul 3 Chateaux - Cathedrale, Cote nord (1)
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Saint Paul 3 Chateaux - Cathedrale, Cote nord (2)
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Saint Paul 3 Chateaux - Cathedrale, Cote nord, Chapelle
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Saint Paul 3 Chateaux - Cathedrale, Facade ouest (1)
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Saint Paul 3 Chateaux - Cathedrale, Faite du toit (1)
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