UN BOURGEOIS DICTE SON TESTAMENT
Manuscrit Français 4367, folio 47 V°
L'Église avait remis en honneur la pratique romaine du testament. Le plus souvent il ne s'agissait pas de favoriser un héritier mais de faire un legs à l'église voisine en échange de messes pour le repos de l'âme du défunt.
Le testament, pour être valable, devait être consigné par écrit devant témoins. Le droit romain exigeait sept témoins. Ici neuf personnes entourent le testateur qui est couché sans chemise (le linge de nuit ne fut en usage qu'au XVIe siècle) et qu'une femme aide à tenir un cierge. Le notaire, assis, enregistre les volontés du défunt qu'exhorté un clerc en surplis. Un religieux prie, les mains jointes.
Rendue avec beaucoup de vérité, la scène garde l'aspect solennel d'une cérémonie rituelle.
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