AZINCOURT

CARTEAzincourt est une commune du Pas-de-Calais située approximativement à 170km au nord de Paris.

Le 13 août 1415, Henry V d'Angleterre, devant le refus de Charles VI de céder à ses exigences, débarque dans l'estuaire de la Seine.

Le 7 octobre 1415, après avoir pris Harfleur, il fait mouvement le long de la côte afin de gagner Calais.

Les ponts étant détruits et les gués rendus impraticables par des défenses plantées dans le lit de la Somme, il décide de remonter la rive gauche du fleuve afin de trouver un passage.

Cette recherche d'un point de franchissement de la Somme puis de la Canche et de la Ternoise le conduit le 24 octobre 1415 en vue d'Azincourt.

L'armée française forte d'environ 25 000 hommes y occupe le plateau où passe la route de Calais.

Henry V ne dispose que de 6 000 hommes (5 000 archers, 1 000 hommes d'armes).

Le 25 octobre 1415 la bataille a lieu...

Les Anglais ont leur formation habituelle : les hommes d'armes, à pied, au centre, flanqués par les archers.

Chaque archer a un pieu ou « peuchon » de 1,50m à 1,80m de longueur aiguisé aux deux extrémités, qu'il place devant lui fiché en terre, pour se garantir de l'assaut des cavaliers.

Les Français sont quant à eux enserrés sur 800m entre deux bois (Tramecourt et Azincourt). Ils sont sur trois lignes, à pied, sauf une partie de la troisième ligne et deux corps de 600 cavaliers flanquant la première ligne.

Les deux adversaires sont séparés par 900m

Après quatre heures d'observation, Henry V réalisant que sa seule chance est d'obliger les Français à attaquer, donne à 11 heures l'ordre d'avancer jusqu'à portée d'arc maximale.

Les pieux sont arrachés du sol et à nouveau plantés à l'ordre d'arrêt.

PLAN DE LA BATAILLE

 Les Français ne peuvent riposter à l'avalanche meurtrière des premières volées; les arbalétriers, en troisième ligne,ne peuvent intervenir.

Finalement les corps de cavalerie et les hommes d'armes font mouvement vers les lignes anglaises.

La bataille fait rage mais les Français, alourdis par leurs armures, fourbus d'avoir piétiné dans la boue, succombent sous les coups des Anglais.

La dernière ligne française, devant l'amoncelement de cadavres dans la plaine, choisit de se retirer.

Les pertes françaises sont estimées à 10 000 hommes.

Les stratèges français finiront par réaliser qu'il est suicidaire d'attaquer de front les archers anglais solidement implantés sur leurs positions.

Les archers écossais participeront, de plus en plus nombreux, du côté des Français, aux combats contre les Anglais.




Sources

Robert Roth - Histoire de l'archerie; arc & arbalète
Documents du Musée d'Azincourt.

Azincourt dispose d'un musée et d'un circuit pédestre de visite du site de la bataille.
Renseignements : Syndicat d'initiative
Mairie d'Azincourt - 62310 FUGES
Tél. 03 21 04 41 12 - Fax 03 21 47 13 12


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