Pierrière / Calabre

XIe - XVe siècle
Portée : 40 à 60 m
Boulets : de 3 à 12 kg
Cadence de tir rapide : 1 tir/min
Servants : 8 à 16
Ces machines « à traction humaine » sont les moins puissantes, mais les plus anciennes illustrées par les miniatures figurant dans le « Petrus » de Eboli (XIIe siècle) et dans l'ouvrage byzantin des « Scylitzes ».
Elles apparaissent aussi sous l'appellation de « pierrière » ou « calabre ». Les reconstitutions ont démontré que si ces machines ne peuvent lancer que des projectiles légers, de 2,5 kg à 10 kg, à une distance d'une cinquantaine de mètres, par contre, avec une équipe bien entraînée, on obtient une cadence d'un tir à la minute. Les boulets lancés par de tels engins n'ont aucun effet sur une muraille, mais sont d'une redoutable efficacité contre les charges de chevaliers en armure. Un boulet de 1 kg atteint sa cible à 140 km/h. Simon de Montfort en fera, lors du siège de Toulouse, l'expérience mortelle (pierrière ou bricole ?).
Texte de Renaud Beffeyte

Engin défensif souvent placé sur le haut des remparts et servi par des femmes pour bombarder la troupe des assaillants avec des boulets pouvant peser une bonne dizaine de kilos.
On remarquera que la Pierrière fait en quelque sorte la transition entre les catapultes de l'antiquité romaine et l'artillerie du moyen-âge. La cuillère des catapultes à été remplacé par une fronde; le mouvement n'est plus donné par la tension des boyaux; mais c'est encore le heurt de l'axe horizontal qui déclenche le tir.

Images

Pierriere (photo J.-L. Chedal)(tire du livre de R. Beffeyte).jpg
Pierriere (photo J.-L. Chedal)(tire du livre de R. Beffeyte).jpg
Pierriere 03.jpg
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Pierriere 04.jpg
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Pierriere, a Larresingle (photo D. Lavigne-Casteran)(tire du livre de R. Beffeyte).jpg
Pierriere, a Larresingle (photo D. Lavigne-Casteran)(tire du livre de R. Beffeyte).jpg

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