L'échelle de siège

Il ne suffisait pas de s'approcher des murailles des défenseurs, il fallait surtout y pénétrer ...
Outre les tentatives d'entrer par les portes existentes (avec un bélier par exemple), et les techniques de sape, de nombreuses prises de place forte ont été réalisée tout simplement par l'assaut en règle des murailles.
L'échelle restait alors un moyen - certes très pénalisant pour l'assaillant - de gravir les murs.
Malgré ce que nos écoles primaires ont laissé dans notre imaginaire, les défenseurs n'utilisaient jamais d'huile. Celle-ci était généralement utilisée à des fins plus culinaires ! En revanche, c'était généralement des détritus de toute sorte qui se voyaient projetés au loin ou au pied des murailles ...
Ceci nous ôte une partie de nos rêves sur les batailles médiévales, mais il faut resituer le contexte. Le plus souvent les champs de batailles devenaient très vite des gigantesques lieu de massacre où il était difficile de déterminer qui aurait le dessus. Les moyens de communication - et parfois aussi les volontés de coordination - étaient très pénalisant, quelque soit le camps considéré.
Mais pour en revenir à l'échelle, celle-ci était au moins facilement transportable. Elle possèdait néanmoins le principal inconvénient de pouvoir se renverser rapidement, ce qui devenait le plus souvent l'objectif des défenseurs face à ce type d'attaque.
Une dernière remarque : il faut imaginer les assauts sur plusieurs fronts de telle manière que les défenseurs étaient submergés par les points d'attaque. La deuxième technique de base des sièges, outre l'attente de la famine des assiégés, consistait à multiplier les besoins en défenseurs.

Images

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