Varenne-l'Arconce
L'église de Varenne-l'Arconce édifiée au début du XIIè siècle, dépendait autrefois d'un prieuré clunisien.
Cet édifice a été conservé presque dans son état d'origine. La rude pierre de grés s'est révélée peu propice à l'épanouissement de la sculpture.
Mais au tympan du portail sud l'agneau mystique rappelle la filiation clunisienne.
Le clocher
A l'intérieur, de chaque côté du portail, deux trous dans le murs permettaient de placer une barre de bois, qui bloquait la porte.
Fronton et porche
En cas de danger, la population se réfugiait dans l'édifice. On remarque au-dessus de la porte latérale sud un élégant tympan représentant "l'Agneau de Dieu".
Tympan
Dans l'église on peut voir un admirable Christ en bois polychrome du XIIe siècle. On le reconnaît à ses trois mèches de cheveux (symbole de la Trinité) et à son grand linge blanc.
Christ polychrome
Remarquable parce que typiquement romane, l'église de Varenne-l'Arconce offre toutefois une autre particularité. Elle possède une très belle série de statues de bois polychrome, datant du XVIe siècle. Outre une statue de saint Antoine, que nous reproduisons en couverture de ce numéro, elle nous permet de vous montrer, ci-dessous, à gauche, la statue de saint Denis, évêque et martyr, qui fut décapité et qui, dit la légende, ramassa sa tête et la porta jusqu'au lieu de son inhumation (abbaye de St-Denis, à Paris) ; ci-dessous, à droite : saint Cosme, qui porte la fiole, patron des chirurgiens. En bas, à gauche : saint Sébastien, patron des archers, officier romain converti au christianisme, qui mourut criblé de flèches. En bas, à droite, saint Roch qui, malade de la peste, fut chassé par tous et nourri par un chien dont le maître finit par le soigner et le guérir lui-même.
St Cosme - St Denis - St Roch - St Sébastien
Retour au sommaire Roman
Retour