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Informations trouvées sur le site de Villefontaine. Ce texte a repris de long extraits de : "LE CHATEAU DE FALLAVIER mémoire d'un village en Dauphiné" Mais aussi avec les sentiers de la ville nouvelle de l'Isle d'Abeau". 
Le château de Fallavier (ou de M Mérard) a été bâti sous l'ère carolingienne (milieu 8ème siècle - 987). Conçu comme un ouvrage défensif, un château féodal devait être bâti sur un promontoire. Pourtant, à Fallavier, l'accès reste facile dans un cadre champêtre. La chênaie qui ceinture les fortifications ne devait pas exister à l'époque où cet ouvrage militaire était utilisé comme tel car les assaillants auraient pu s'y mettre à l'abri des actions de défense menées par les assiégés. Il est érigé sur le versant ouest d'une colline, du côté le plus abrupt, dominant de loin dans toutes les directions. Il est à peu près à égale distance des trois villages de Saint-Quentin-Fallavier, La Verpillière et Villefontaine. Le sommet même de la colline, nommé "Le Relong" est entouré sur cinquante mètre de diamètre environ, d'une levée de terre avec fossé et chemin de ronde. Entre ce sommet et le château, sur la ligne de crête, se trouvent les traces d'une ancienne tour. Le château lui-même, séparé du haut de la colline par un fossé large et profond, est formé d'une première enceinte englobant près d'un hectare et demi. L'entrée dans ce premier rempart est au sud- est entre deux postes de garde. Le château, appuyé au rempart par le mur nord de la chapelle, a sa porte dans un angle rentrant pour assurer une meilleure défense. Il est divisé en deux parties par un mur percé d'une porte étroite qui mène dans les dernières défenses: donjon (3,20 m d'épaisseur) isolé des autres constructions. On devait accéder à sa porte au premier étage par un pont-levis ou une passerelle. Des salles se trouvent au nord et au sud du donjon. Dans l'autre partie du château: la Chapelle au nord; la grande salle à l'ouest et d'autres salles. Au sommet de la tour, le regard couvre un large horizon, depuis le Pilat au sud-ouest jusqu'à la chaîne du Jura et aux Alpes. On y voit très bien l'étang de Fallavier. 
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Situé au sein d'un espace naturel protégé, le château de Fallavier invite à la découverte d'un riche patrimoine historique et architectural. Perché sur le flan ouest de la colline du Relong (344 m), il témoigne de plus de 1000 ans d'histoire. Dominant les villages de Saint-Quentin, la Verpillière et Villefontaine, cette position stratégique ne manqua pas d'être mise à profit au Moyen-Âge. A l'époque Carolingienne, un édit de Charles le Chauve mentionne l'existence de la forêt de Planèze et des côtes de Fallavier. Le fief appartient tout d'abord à une famille autochtone, puis aux Bocsozel et aux Beauvoir. Ces derniers cèdent le château en 1250 aux comtes de Savoie. Ceux-ci ne s'intéressent vraiment à la région que lorsque Philippe de Savoie, devenu archevêque de Lyon, reçoit de son frère es terres du Viennois (1251). La rivalité entre savoyards et dauphinois va s'exacerber et durer près de 100 ans. Le comte de Savoie, conscient de la situation stratégique de Fallavier fait agrandir et renforcer la défense du château. Dans ce but, un contrat de travail est passé en 1280 entre Bozon, châtelain et Tassin de St-Georges, maître-maçon indiquant les conditions et prix des travaux. Le château, ainsi constitué en place forte est aussi le chef-lieu d'un mandement [1] comprenant 9 paroisses. En 1355, le traité de Paris met fin au conflit en fixant de nouvelles frontières, donc Fallavier devient possession delphinale. Le Dauphin le donne en gage à des seigneurs qu'il veut récompenser, se réservant un droit de reprise. A partir de cette date, les propriétaires se succèdent et l'action du temps mène son oeuvre. A la fin du XVIIème siècle, le château est mentionné comme vieille masure. A cette époque le capitaine loge à la maison forte des Allinges, sans doute plus confortable. La famille Rolland acquiert l'édifice des Hospices de Grenoble en 1891 Un de leurs descendants, Gabriel Mérard s'entoure de bénévoles et se consacre dès 1969 à la reconstruction et renaissance du château. Depuis 1992, la commune en est propriétaire. Des travaux ont été effectués afin d'ouvrir le site au public en toute sécurité. Le château de Fallavier a été conçu comme une véritable place forte capable de défendre un territoire et mettre le seigneur à l'abri de toute attaque. La forêt cache de nos jours le fossé large et profond qu complétait la défense. La protection repose sur une première enceinte qui englobe un hectare et demi de terrain. Quelques meurtrières sont encore visibles sur celle-ci. Le château est adossé à ce premier rempart par le mur nord de la chapelle. Une deuxième enceinte entoure un puissant donjon circulaire. Celui-ci comportait au Moyen Age, trois niveaux et s'élevait à 32 mètres. Aujourd'hui, il n'atteint plus que 25 mètres. La vue est panoramique et laisse entrevoir la région Lyonnaise et les Alpes. La salle du deuxième étage présente les photographies du château avant reconstruction. Même si l'aspect défensif a été valorisé, la recherche de confort est évidente. La grande salle est de dimension moyenne. Elle mesure 22 m sur 10. D'après une visite de 1369, elle est chauffée par une cheminée de pierre et éclairée de plusieurs fenêtres. Des documents de 1436, nous renseignent sur le mobilier et les objets. Elle renferme une table, des bancs, un lit et deux grandes échelles. La cuisine se situe plus au nord près du puits. Trois chambres et une chapelle dédiée à St-Christophe ont été repérées. D'après un document de 1369, l'ensemble est couvert de tuiles sauf le donjon. Aujourd'hui le château et son périmètre sont protégés par une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (Z.P.P.A.U.P). La commune de St-Quentin Fallavier s'attache à faire découvrir et valoriser le site afin de rendre à la mémoire collective l'un des éléments les plus symboliques du patrimoine local. [1] territoire sur lequel s'exerce l'autorité du comte représenté par un châtelain. |
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