La Ville Basse de Carcassonne, la Bastide Saint Louis, possédait autrefois aussi des fortifications. Elles avaient été édifiées au 14e siècle, après le passage destructeur du Prince Noir et de ses troupes, qui avaient ravagé la région en 1355.
Elles furent démolies au 18e siècle par l'évêque du moment, Bazin de Bezons, qui les remplaça par la ceinture de boulevards actuels. Il en reste toutefois quelques vestiges assez intéressants : les Bastions (bastion St Martin, bastion de Montmorency et Tour Grosse), et un large pan de mur le long du Portail des Jacobins, l'entrée monumentale sud de la Bastide.
Cette chapelle, bien que de style gothique, fut construite sous le Second Empire, vers 1860, par la congrégation des soeurs dominicaines sur l'emplacement d'une partie des bâtiments de l'auberge du Lion d'Or.
L'institution se consacra à l'éducation des jeunes filles jusqu'à sa dissolution au début du XXème siècle. L'ancienne chapelle devint un magasin d'antiquités, puis en 1913 retrouva sa vocation première en abritant le pensionnat Jeanne d'Arc jusqu'en 1929.
Une école de danse s'installa en 1949 dans la nef de la chapelle sous la direction d'une danseuse bien connut des Carcassonnais : Ginette Bastien, danseus de renommée internationale; musique et pas de deux animèrent jusqu'en 1979 ce lieu de la rue Verdun.
La chapelle, devenut centre culturel minicipal, présente aujourd'hui des expositions aux thèmes les plus divers.