FRANCE, AUDE, CARCASSONNE, BASILIQUE SAINT NAZAIRE



Basilique Saint Nazaire et Saint Celse de Carcassonne

Midi-PyrénéesCarcassonne Basilique Saint Nazaire et Saint Celse de Carcassonne CarcassonneMidi-Pyrénées

"Le joyau de la Cité" (XIe-XIVe).
La première église construite sur cet emplacement date du VIe siècle. Elle aurait été construite par Théodoric, régent du royaume des Wisigoths.
L’ancienne cathédrale est mentionnée pour la première fois en 925, sous l’épiscopat de Saint Gimer.
En 925, le siège épiscopal est transféré à Saint Nazaire.
Un édifice carolingien s'est intercalé entre cette première église et la basilique actuelle.

De la cathédrale romane, commencée en 1096, date à laquelle le pape Urbain II bénit le chantier, pour s'achever vers 1130, il ne reste aujourd'hui que la nef en berceau brisé, épaulée par deux collatéraux aux voûtes en plein cintre.
Vers 1269, date à laquelle Louis IX concède à l'évêque et au chapitre le droit d'empiéter de deux cannes sur la voie publique, on décide d'agrandir l'édifice. Un choeur gothique remplacera le chevet roman.
Le transept est lui aussi remanié entre 1300 et 1311, avec transept orné de statues et de verrières chefs d’oeuvre du gothique rayonnant. Mais les crédits venant à manquer, la nef romane est conservée.
Les remaniements gothiques s'achèvent au XlVe siècle sous les épiscopats de Pierre de Rochefort (1300-1321) et de Pierre Rodier (1323-1330).
Saint-Nazaire est un cas de coexistence harmonieuse entre le roman et le gothique.
Les roses du transept (XIVe) et les vitraux du choeur des XIVe-XVIe siècles sont les plus beaux du Midi (l'Arbre de Jessé et l'Arbre de Vie du XIVe situés dans les chapelles du chevet sont de véritables chefs d'oeuvre).

En 1791, l'enclos canonial est vendu comme bien national. Aujourd'hui, il n'en reste que quelques traces.
St Nazaire est restée cathédrale de Carcassonne jusqu'en 1801/1803. Elle est ensuite remplacée dans cette fonction par la cathédrale Saint Michel, qui se trouve dans la ville basse.
En 1840, Mérimée classe l'ancienne cathédrale monument historique.
En 1844, Viollet le Duc est chargé de sa restauration et de celle de l'ensemble de la cité médiévale.
Elle reçoit en 1898 le titre de basilique octroyé par le pape Léon XIII. (Cl. M.H. 1840). Elle représente un des grands exemples de restaurations de E. Viollet-le-Duc.

On peut encore admirer dans la basilique
- le tombeau de l'Évêque Pierre de Rochefort (XIVe meilleure oeuvre sculptée de cathédrale et celui plus ancien d'un demi-siècle de l'Évêque Radulphe
- la pierre dite "pierre du siège"
- la pierre tombale d'un chevalier (Simon de Monfort) (un faux)
- la pierre tombale plus modeste de Sans Morlane, archidiacre, accusé d'hérésie
- une pieta polychrome du XVIe siècle
- l'orgue, l'un des plus anciens et des plus importants du Midi de la France (XVIIe et XVIIIe siècles)


Cliquez sur le plan pour voir le détail des éléments suivants :

1 : Chapelle Saint-Pierre & Tombeau de Pierre de Rochefort
2 : Pierre du siège
3 : Tombeau de l'évêque Radulphe
4 : Orgue
5 : Portail
6 : Voûte de la nef
7 : Transept et choeur
8 : Rosace sud
9 : Vitraux du choeur
10 : Arbre de Jessé
11 : Arbre de Vie

Longueur totale : 48.50 m
Longueur des transepts : 34 m
Largeur des 3 nefs ensemble : 16 m


Portail

Portail (XIIe siècle)

C'est vraisemblablement dans la deuxième décennie du XIIe siècle qu'est réalisée cette porte au niveau de la troisième travée du collatéral nord. Elle comporte 5 voussures retombant de part et d'autre sur cinq colonnettes ornées de chapiteaux. Seuls les deux chapiteaux les plus proches de la porte sont d'origine, l'ensemble ayant été refait par Viollet-Le-Duc d'après les éléments dégradés qui ont été conservés au musée lapidaire.


Voûte

Voûte de la nef (XIe et XIIe siècles)

La nef romane de la basilique Saint- Nazaire est composée de six travées. Les arcs doubleaux de la voûte en berceau brisé retombent, de même que les arcs en plein cintre des nefs collatérales, sur des piliers ronds ou carrés. Sombre, la nef n'était éclairée à l'origine que par d'étroites fenêtres percées dans les murs des collatéraux ainsi que par des petits occuli ouverts dans le mur ouest. La décoration des chapiteaux est variée et comprend divers motifs : damiers, palmettes, entrelacs. La nef rejoint le transept gothique dans une parfaite harmonie architecturale, le choeur roman ayant été remplacé par un transept gothique à partir de 1270. (Cl. M. H. 1840)


Transept

Transept et choeur (De 1269 à 1330 et XVIIe siècle)

Le transept et le chœur de la Cathédrale Saint-Nazaire sont édifiés à l’emplacement du chœur roman entre 1269 et 1330. Avec 36 mètres de largeur, chaque bras est composé de 3 travées rectangulaires terminées à l’est par 3 chapelles à chevet plat. Ces chapelles ont reçu de grandes verrières dont certaines datent du XIVe siècle.


Rosace sud

Rosace sud (début du XIVe siècle

La rosace sud du transept gothique de la cathédrale de Carcassonne comporte les armes de l'évêque Pierre de Rochefort (1300-1321). Les couleurs sont plus claires que celles de la rosace nord ; leurs teintes se fondent dans le mauve. Le quadrilobe central représente le Christ en majesté. À la circonférence, les quadrilobes figurent des animaux symbolisant les quatre évangélistes ainsi que les pères de l'Église. Pierre est reconnaissable aux clefs du ciel et de la terre, Paul à son glaive ; les deux saints sont également représentés dans la chapelle qui abrite le tombeau de Pierre de Rochefort. (Cl. M. H. 1840)


Vitraux

Vitraux du choeur (XIIIe - XIXe siècles)

Cinq vitraux éclairent le chœur, avec au centre la vie du Christ et, de part et d’autre, deux vitraux datant du XVIe siècle. Les colonnes de l’abside et du chœur ont reçu 22 statues représentant les apôtres, le Christ, la Vierge et plusieurs saints. Tout au long du XVIIe siècle, la cathédrale connaît de nombreux réaménagements. L'évêque Louis Joseph de Grignan (1679 - 1722), influencé par le modèle italien, fait mettre en place un choeur « à la romaine » avec un autel en marbre, entouré de grilles en fer forgé portant ses armoiries. (Cl. M. H. 1840)
Vitraux Vitraux

Tombeau de Radulphe

Tombeau de l'évêque Razouls (ou Radulphe) (XIIIe siècle)

Ce tombeau est composé de 3 étages :
- 1er étage : scène des funérailles de l'évêque que l'on voit au centre sur le lit funèbre.
- 2ème étage : large arabesque de végétaux.
- 3ème étage : effigie du défunt en haut relief, revêtu des ornements pontificaux et bénissant.
Ce tombeau plaqué s'inscrit dans une arcature gothique. Guihèm/Guilhèm Razouls ou Radulphe (1255-1266), décédé en 1266, avait obtenu que les habitants du bourg (détruit lors de la croisade) puissent s'établir dans un nouveau bourg, l'actuelle ville-basse.
La chapelle Radulphe a été construite en contrebas de la basilique (niveau de l'ex-cathédrale romane) et comblée à mi-hauteur pour égaliser avec le niveau de la cathédrale gothique.
C'est en 1839 qu'elle fut déblayée et que Cros-Mayrevieille découvrit le tombeau, dans la chapelle que le prélat avait fait construire en 1260. Sur le mur occidental, son effigie se détache en demi-relief d'une niche.
Revêtu de ses ornements, l'évêque tient sa crosse, dont la volute manque, et bénit de la main droite.
Au dessous, sous une frise de feuillage, trois lignes donnent des renseignements sur la mort de l'évêque et font l'éloge de sa grande charité.
La partie inférieure du sarcophage représente en relief la cérémonie de l'absoute, douze chanoines entourant le lit du défunt dont un évêque asperge le corps, tandis qu'une femme prie.
En guise de signature humoristique, le maître d'oeuvre sculpte dans la partie gauche du monument un petit ange caché, riant aux éclats.
Tombeau de Radulphe Tombeau de Radulphe Tombeau de Radulphe

Tombeau de Rochefort

Chapelle Saint-Pierre & Tombeau de Pierre de Rochefort (XIVe et XIXe siècles)

L'évêque Pierre de Rochefort (1300- 1321) descend probablement d'une famille hérétique de la Montagne Noire.
C'est sous son épiscopat que la cathédrale Saint-Nazaire reçoit la rosace sud et que l'on termine la voûte du transept sud.
Son tombeau se trouve dans la chapelle, qui date du XIVe siècle, située entre la nef et le croisillon nord.
Le type architectural de ce monument est assez rare en France (V. le Duc) : appliqué contre le mur, il présente sur une surface verticale le développement de toutes les parties qui constituent le mausolée, avec soubassement, image du mort et dais.
L'évêque est représenté sur le mur ouest, au centre, non pas couché, mais debout, entouré de l'archidiacre du diocèse Pons de Castillon et de l'archidiacre Gasc de Rochefort.
Il est couronné par un dais plaqué. Le triptyque est surmonté de trois gâbles. L'évêque bénit de la main droite et tient sa crosse ouverte vers ses fidèles.
Dans le soubassement, le cortège funéraire est figuré par des statuettes représentant treize personnages, prêtres, chanoines et clercs.
Sur le sol, la dalle funéraire, regravée au XIXe siècle, laisse apparaître les armes de l'évêque, tandis que des anges encensent de part et d'autre l'effigie du défunt.
Ce tombeau mesure 5m de haut ; les 3 niches ont une largeur de 1.20m chacune et sont divisées en 3 étages : statuettes sous arcature, statues et gâbles.
Tombeau de Rochefort Tombeau de Rochefort Tombeau de Rochefort

Pierre du siège

Pierre du siège

Longueur : 1.08m
Largeur : 0.80m
Epaisseur : 0.20m

Il s’agit d’un fragment de bas-relief représentant un siège (Tout porte à croire que ce fragment représente le siège de Toulouse), scellé dans le mur ouest du transept.
Ce fragment date de la première moitié du XIIIe siècle : l’assaillant force les lices d’une ville fortifiée.
On peut y voir l'arme ("pierrière" manœuvré par des femmes) qui a tué Simon de Montfort ainsi que son âme guidée au ciel par un ange tandis que son corps est emporté sur un brancard.
La Garonne et les remparts de Toulouse sont présents également.

Plusieurs hypothèses ont été émises sur la représentation de ce bas-relief, notamment celle de la mort de Simon de Montfort tué devant les murs de Toulouse.
Simon de Montfort tué au siège de Toulouse le 25 juin 1218 fut ramené à Carcassonne et enseveli dans l'église Saint-Nazaire.
Ses restes furent exhumés 3 ans plus tard et portés dans un monastère près de Montfort - l'Amaury (Seine et Oise).
Il est possible que la pierre dite pierre du siège, découverte en 1835 par Mérimée dans la basilique, soit l'un des morceaux du tombeau du chef de la croisade albigeoise.

A côté, on a placé une dalle funéraire que l’on attribue au tombeau de Simon de Montfort.
Viollet-le-Duc et ses successeurs ont mis en doute l’authenticité de ce vestige archéologique.
Pierre du siège Pierre du siège Pierre du siège

Arbre de Jessé

Arbre de Jessé (Fin du XIIIe ou début du XIVe siècle)

La chapelle de la Vierge, dans le bras nord du transept, est éclairée par un vitrail consacré à l'arbre de Jessé, c'est-à-dire à une allégorie généalogique du peuple chrétien au travers de l'ascendance du Christ. Cette verrière, qui se lit de bas en haut, est composée de 24 panneaux occupés chacun par un personnage. En bas, au centre, Jessé est endormi ; de son flanc sort l'arbre généalogique représentant les sept principaux ancêtres de Jésus, à savoir son fils le roi David puis Salomon, Roboam, Abias, Azam, Josaphat et Joram. Au niveau de chaque ancêtre, les prophètes regardent les différentes générations monter vers la venue du Messie. Dans le tympan de la fenêtre, le Christ apparaît en majesté entre la Vierge et l'apôtre Jean et préside à la Résurrection.



Arbre de vie

Arbre de vie (Début du XIVe siècle et 1853)

La chapelle Sainte-Croix, dans le transept sud est éclairée par une verrière consacrée à l'arbre de Vie. Ce thème est dû aux méditations du franciscain saint Bonnaventure (1221-1274) sur les vertus et les bienfaits du Rédempteur. Le tronc central s'élève et ses branches portent douze vertus. Vers le haut de l'arbre, le Christ apparaît cloué sur sa croix de couleur rouge fixée sur le tronc vert de l'arbre. Il devient par là même l'arbre de la croix, l'arbre de la Vie éternelle. La restauration du vitrail en 1853 a rajouté dans la partie inférieure gauche l'arche de Noé, dans la droite l'Arche d'alliance et fait naître l'arbre de Vie du Péché originel. A l'origine, l'arbre de Vie serait né non pas du paradis ni du péché originel, mais de la Crucifixion du Christ, les parties basses auraient représenté l'apôtre Jean et la Vierge Marie.
Arbre de vie Arbre de vie
Le vitrail orne la chapelle Sainte-Croix dans le bras sud du transept, à l'angle du choeur. Il est mis en paralléle avec l'Arbre de Jessé de la chapelle de la Vierge au nord. Si le thème de l'Arbre de Vie apparait dans l'enluminure dès la fin du XIIIe siécle. Il connaît une fortune particulière dans la peinture murale en Languedoc (Rabastens, Lagrasse), Cerdagne (Pulgcerda), Catalogne (Pedralbes à Barcelone), et en Italie (Santa Croce de Florence). Mais le vitrail de Carcassonne en est l'unique exemple dans la peinture sur verre.
L'iconographie est inspiré du traité Lignum Vitae du franciscain saint Bonaventure (1217-1274). Il raconte les douze étapes de la Vie du Christ dans les chapitres des douze mystères de la Rédemption, en comparant le bois de la Croix, arbre de la Rédemption, à l'Arbre de Vie du Paradis, et en exaltant les souffrances de la Passion. Dans la partie basse du vitrail figuraient les personnages d'une grande Crucifixion qui n'existaient déjà plus lors de la restauration d'A. Gérente.
Sur un tond alternativement rouge et bleu, se développe l'arbre immense qui portait à l'origine douze branches. Le Christ est cloué sur une croix rouge appuyée sur le tronc vert de l'arbre. Les branches - chacune étant chargée de neuf bouquets de trois feuilles - sont formées des titres des chapitres du traité, qui sont des versets à la gloire du Christ.
De chaque branche pend un fruit. Les inscriptions sur ces fruits rappellent qu'ils nourrissent par la pensée "l'âme dévote au Christ", en se référant à l'Incarnation, à la Passion et à la Résurrection. Des comptéments prophétiques, qui n'apparaissent pas dans le traité de saint Bonaventure sont disposés latéralement à la manière d'un Arbre de Jessé. Les prophètes tiennent un phylactère avec inscription, glissé entre les branches.
C'est une oeuvre exceptionnelle par l'ampleur de la composition, et par la luxuriance de la coloration et des bandeaux d'inscriptions. Le style de la peinture est appuyé, les draperies sont lourdes, aux ombres renforcées par des hachures. Les proportions des personnages sont peu allongées, les traits des visages presque caricaturaux. La verrière dut être réalisée durant l'épiscopat de Pierre de Rochefort (1300-1322), époque à laquelle fut construit le bras sud du transept. Le vitrail a subi une restauration importante en 1860 par A. Gérente qui a refait dix-huit Panneaux manquants dans le bas de la verrière. N'identifiant pas le thème iconographique, il a restitué abusivement les figures d'Adam et Eve au pied de l'Arbre de la tentation. Il semble que l'ordre des panneaux, qui doit normalement suivre le texte de saint Bonaventure, n'ait pas été respecté. De même, l'incompréhension de certaines inscriptions a provoqué des désordres qui rendent leur lecture difficile.


orgue

Orgue (De 1637-1639, 1680-1687, 1772-1775 et 1982-1985)

L'orgue de la basilique Saint-Nazaire est l'un des plus anciens de France.
Après les guerres de Religion, la réforme catholique se met en place.
L'évêque Vitalis de Lestang (1621- 1652) fait installer un orgue par Crespin Verniole.
Il subsiste de cette époque la partie centrale du buffet, réalisée par deux ébénistes carcassonnais, Jean Rigail et Jean Melair.
L'orgue est en effet reconstruit entre 1680 et 1687 par Jean de Joyeuse, puis agrandi (32 jeux et 3 claviers), en 1772-1775, par Jean-Pierre Cavaillé.
De 1900 à 1904, Michel Roger altère l'instrument en laissant intacts les sommiers et la plus grande partie de la tuyauterie.
1970 : classement comme Monument Historique. Une restauration complète est décidée par la Commission des Orgues Historiques.
L'orgue est en très mauvais état dans les années 50. L'association des Amis de l'orgue (créée en 1962) lance une grande campagne de restauration qui prendra plusieurs années.
L'ensemble est restauré de 1982 à 1985 par Barthélemy Formentelli, qui a repris le matériel d'origine et copié les tuyaux neufs sur l'ancienne tuyauterie. (Cl. M. H. 1840)

L'orgue de la basilique est un instrument magnifique qui possède 4 claviers, 40 jeux et un pédalier dit "à la française".
L'été, de juin à septembre, sont organisées "les estivales d'orgue de la cité" par l'association des amis de l'orgue : on peut assister aux concerts gratuitement.
orgue orgue

Voir aussi :
Carcassonne



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Carcassonne - Blason
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Carcassonne, Basilique St-Nazaire & St-Celse (1)
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Carcassonne, Basilique St-Nazaire & St-Celse (10)
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Carcassonne, Basilique St-Nazaire & St-Celse (14)
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Carcassonne, Basilique St-Nazaire & St-Celse (2)
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Carcassonne, Basilique St-Nazaire & St-Celse (4)
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Carcassonne, Basilique St-Nazaire & St-Celse, Apres restauration de Viollet le Duc
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